Réfugiés : mythes et faits #10
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Mythe #10 : Les réfugiés coûtent trop cher aux Canadiens.
Les faits : Les réfugiés travaillent souvent d’arrache pied pour trouver un emploi et s'intégrer dans un nouveau pays malgré les désavantages auxquels ils sont confrontés (une nouvelle langue et culture, devoir composer avec une perte ou un traumatisme, les difficultés à trouver un emploi, la séparation de la famille, etc.). De plus, le faible niveau de reconnaissance des qualifications des réfugiés (15%) signifie que les réfugiés bien qualifiés travaillent souvent à des emplois peu rémunérés et paient donc moins d'impôts. D'un autre côté de nombreux réfugiés ont un esprit d'entreprise et créent de petites entreprises et par là même des emplois. Une étude canadienne de 2016 montre qu'après quatre à huit ans de résidence, les taux de propriétaires d’entreprises crées par des nouveaux arrivants dépassent les taux des personnes nées au Canada.[i]
De nombreuses études ont essayé de déterminer leur avantage économique net, en d'autres termes, si les réfugiés (et les immigrants) coûtent plus cher que les avantages financiers qu'ils apportent à un pays. Un rapport maintenant discrédité de l'Institut Fraser, qui a reçu beaucoup de publicité, a affirmé qu'en 2005-2006, chaque nouveau venu coûtait 6 000 $ par année aux contribuables ! L’utilisation de chiffres issus d’estimations et de sérieuses incohérences dans l'analyse ont biaisées ce rapport qui ne reposait pas sur des chiffres réels. Une étude de 2013 a révélé qu'au cours des dix premières années de résidence, les réfugiés et les immigrants coûtaient au Canada environ 500 $ par nouvel arrivant chaque année, en se basant sur les impôts payés par rapport aux services reçus.[ii] De nouvelles études confortent la conviction largement répandue que l'immigration aide les pays hôtes économiquement. Par exemple, une étude américaine montre, sur 20 ans, que le nouvel arrivant moyen rembourse toute l'aide reçue et verse des contributions nettes. [iii] Une autre étude déclare que bien que les immigrants de première génération encourent des coûts minimes pour le pays d'accueil leurs enfants sont parmi les plus grands contributeurs nets à la richesse du pays.[iv] Cela est attribuable en partie aux résultats scolaires élevés des enfants d'immigrants et de réfugiés qui surpassent les Canadiens de troisième génération (ou plus) selon une étude de Statistique Canada. [v]
[i] ‘’ Immigration, propriété d’entreprises et emploi au Canada.’’ Statistiques Canada. David Green et al, March 2016. https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/11f0019m/11f0019m2016375-fra.htm
[ii] ‘’Fiscal Effects of Immigrants in Canada. Mohsen Javdani’’, University of B.C.-Okanagan & Krishna Pendakur, Simon Fraser University, May 2013. https://www.sfu.ca/~pendakur/Fiscal%20Effects%20of%20Immigration_V5.pdf
[iii] ‘’The Economic and Social Outcomes of Refugees in the United States: Evidence from the ACS’’ (NBER Working Paper No. 23498), William N. Evans & Daniel Fitzgerald, June 2017.
http://www.nber.org/digest/aug17/w23498.shtml
[iv] The Economic and Fiscal Consequences of Immigration. Francine D. Blau and Christopher Mackie, editors, 2017. https://www.nap.edu/catalog/23550/the-economic-and-fiscal-consequences-of-immigration
[v] « Résultats scolaires et résultats sur le marché du travail des personnes qui ont immigré durant l’enfance selon la catégorie d’admission. » Stats Canada. Feng Hou & Anita Bonikowska, Avril 2016.https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/11f0019m/11f0019m2016377-fra.htm
https://www.immigration.ca/immigrant-children-canada-outperform-canadians-audio/
Les faits : Les réfugiés travaillent souvent d’arrache pied pour trouver un emploi et s'intégrer dans un nouveau pays malgré les désavantages auxquels ils sont confrontés (une nouvelle langue et culture, devoir composer avec une perte ou un traumatisme, les difficultés à trouver un emploi, la séparation de la famille, etc.). De plus, le faible niveau de reconnaissance des qualifications des réfugiés (15%) signifie que les réfugiés bien qualifiés travaillent souvent à des emplois peu rémunérés et paient donc moins d'impôts. D'un autre côté de nombreux réfugiés ont un esprit d'entreprise et créent de petites entreprises et par là même des emplois. Une étude canadienne de 2016 montre qu'après quatre à huit ans de résidence, les taux de propriétaires d’entreprises crées par des nouveaux arrivants dépassent les taux des personnes nées au Canada.[i]
De nombreuses études ont essayé de déterminer leur avantage économique net, en d'autres termes, si les réfugiés (et les immigrants) coûtent plus cher que les avantages financiers qu'ils apportent à un pays. Un rapport maintenant discrédité de l'Institut Fraser, qui a reçu beaucoup de publicité, a affirmé qu'en 2005-2006, chaque nouveau venu coûtait 6 000 $ par année aux contribuables ! L’utilisation de chiffres issus d’estimations et de sérieuses incohérences dans l'analyse ont biaisées ce rapport qui ne reposait pas sur des chiffres réels. Une étude de 2013 a révélé qu'au cours des dix premières années de résidence, les réfugiés et les immigrants coûtaient au Canada environ 500 $ par nouvel arrivant chaque année, en se basant sur les impôts payés par rapport aux services reçus.[ii] De nouvelles études confortent la conviction largement répandue que l'immigration aide les pays hôtes économiquement. Par exemple, une étude américaine montre, sur 20 ans, que le nouvel arrivant moyen rembourse toute l'aide reçue et verse des contributions nettes. [iii] Une autre étude déclare que bien que les immigrants de première génération encourent des coûts minimes pour le pays d'accueil leurs enfants sont parmi les plus grands contributeurs nets à la richesse du pays.[iv] Cela est attribuable en partie aux résultats scolaires élevés des enfants d'immigrants et de réfugiés qui surpassent les Canadiens de troisième génération (ou plus) selon une étude de Statistique Canada. [v]
[i] ‘’ Immigration, propriété d’entreprises et emploi au Canada.’’ Statistiques Canada. David Green et al, March 2016. https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/11f0019m/11f0019m2016375-fra.htm
[ii] ‘’Fiscal Effects of Immigrants in Canada. Mohsen Javdani’’, University of B.C.-Okanagan & Krishna Pendakur, Simon Fraser University, May 2013. https://www.sfu.ca/~pendakur/Fiscal%20Effects%20of%20Immigration_V5.pdf
[iii] ‘’The Economic and Social Outcomes of Refugees in the United States: Evidence from the ACS’’ (NBER Working Paper No. 23498), William N. Evans & Daniel Fitzgerald, June 2017.
http://www.nber.org/digest/aug17/w23498.shtml
[iv] The Economic and Fiscal Consequences of Immigration. Francine D. Blau and Christopher Mackie, editors, 2017. https://www.nap.edu/catalog/23550/the-economic-and-fiscal-consequences-of-immigration
[v] « Résultats scolaires et résultats sur le marché du travail des personnes qui ont immigré durant l’enfance selon la catégorie d’admission. » Stats Canada. Feng Hou & Anita Bonikowska, Avril 2016.https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/11f0019m/11f0019m2016377-fra.htm
https://www.immigration.ca/immigrant-children-canada-outperform-canadians-audio/