Réfugiés : mythes et faits #4
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Mythe #4 : Les réfugiés constituent un risque pour la sécurité du Canada
Les faits : Les réfugiés cherchent sécurité et protection contre la persécution. Ils ne posent pas de risque pour le Canada. Une fois que quelqu'un demande l'asile au Canada, ou avant qu'il soit parrainé pour être accueilli au Canada, il est soumis à un contrôle de sécurité rigoureux par la GRC, les Services frontaliers du Canada et le Service canadien du renseignement de sécurité. Les demandeurs seront exclus du processus de réfugié ou de réinstallation s'ils présentent une menace pour la sécurité nationale ou s’ils sont soupçonnés de crime grave, de crime organisé ou de violations des droits de l'homme. Depuis que ces mesures ont été introduites, très peu de demandeurs d’asile se sont avérés être une menace pour la sécurité. Même dans des situations de réfugiés urgentes, comme celle des Syriens fuyant la guerre civile, seulement 0,3% ont été refusés parce qu'ils constituaient une menace pour le Canada ou avaient commis un crime grave [i]. Les réfugiés ne sont pas statistiquement plus dangereux que les Canadiens nés au pays. En fait, une étude récente a révélé que les nouveaux arrivants sont sous-représentés dans les populations carcérales et qu'à long terme, les crimes contre les biens ont tendance à diminuer dans leur voisinage [ii]. Les réfugiés et les immigrants commettent moins de crimes que les citoyens nés au Canada, mais lorsqu'ils le font, leurs crimes semblent recevoir une couverture médiatique disproportionnée.
[i] Dans un article de La Presse (Montréal) du 18 -05-2016, il a été déclaré que seulement 79 Syriens ayant demandé à venir au Canada en tant que réfugié ont été refusés pour des raisons de sécurité. www.lapresse.ca/actualities/national/201605/18/01-4982780-refugies-syriens-79-demandes- refus-pour-les-raisons-de-securite.php (lien ne fonctionne plus)
[ii] "Immigration and Crime: Evidence from Canada" , Haimin Zhang, Vancouver School of Economics, January 2014.
Les faits : Les réfugiés cherchent sécurité et protection contre la persécution. Ils ne posent pas de risque pour le Canada. Une fois que quelqu'un demande l'asile au Canada, ou avant qu'il soit parrainé pour être accueilli au Canada, il est soumis à un contrôle de sécurité rigoureux par la GRC, les Services frontaliers du Canada et le Service canadien du renseignement de sécurité. Les demandeurs seront exclus du processus de réfugié ou de réinstallation s'ils présentent une menace pour la sécurité nationale ou s’ils sont soupçonnés de crime grave, de crime organisé ou de violations des droits de l'homme. Depuis que ces mesures ont été introduites, très peu de demandeurs d’asile se sont avérés être une menace pour la sécurité. Même dans des situations de réfugiés urgentes, comme celle des Syriens fuyant la guerre civile, seulement 0,3% ont été refusés parce qu'ils constituaient une menace pour le Canada ou avaient commis un crime grave [i]. Les réfugiés ne sont pas statistiquement plus dangereux que les Canadiens nés au pays. En fait, une étude récente a révélé que les nouveaux arrivants sont sous-représentés dans les populations carcérales et qu'à long terme, les crimes contre les biens ont tendance à diminuer dans leur voisinage [ii]. Les réfugiés et les immigrants commettent moins de crimes que les citoyens nés au Canada, mais lorsqu'ils le font, leurs crimes semblent recevoir une couverture médiatique disproportionnée.
[i] Dans un article de La Presse (Montréal) du 18 -05-2016, il a été déclaré que seulement 79 Syriens ayant demandé à venir au Canada en tant que réfugié ont été refusés pour des raisons de sécurité. www.lapresse.ca/actualities/national/201605/18/01-4982780-refugies-syriens-79-demandes- refus-pour-les-raisons-de-securite.php (lien ne fonctionne plus)
[ii] "Immigration and Crime: Evidence from Canada" , Haimin Zhang, Vancouver School of Economics, January 2014.