Réfugiés : mythes et faits #6
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Mythe #6 : Les réfugiés reçoivent plus d’aide sociale que les Canadiens
Les faits : La désinformation à ce sujet circule depuis un certain temps et a créé une fausse impression selon laquelle les réfugiés vivent la « grande vie » au Canada. En réalité, les réfugiés et les demandeurs d'asile ne reçoivent pas plus que les Canadiens et les résidents permanents.[i] Les demandeurs d'asile demandent l'asile dans un port d'entrée ou à l'intérieur des terres. Dès qu'ils sont acceptés dans le processus de demande d'asile, ils peuvent demander un permis de travail. S'ils n'ont aucun moyen de soutien, ils peuvent demander l'aide de la province en attendant le permis de travail. Un seul demandeur du statut de réfugié capable de travailler recevrait un montant mensuel de : 628 $ au Québec , 610 $ en Colombie-Britannique et 750 $ au Manitoba, ce qui équivaut à ce que reçoivent les citoyens de ces provinces.[ii] Des montants supplémentaires peuvent être accordés aux personnes temporairement incapables de travailler (une petite minorité). En janvier 2018, au Québec, seulement 3,6% des personnes bénéficiant d'une « aide spéciale de dernier recours » étaient des demandeurs d'asile.[iii] Les statistiques du gouvernement du Québec montrent qu'après 11 mois, le nombre de demandeurs d'asile bénéficiant de l'aide sociale diminue considérablement. Et une étude sur les prestations d'aide sociale payées au Canada de 1999 à 2011 a montré que seulement 2% à 4% des prestations ont été versées aux demandeurs d'asile selon l'année.[iv]
Il existe plusieurs catégories de réfugiés parrainés ; ce sont les gens qui sont déjà reconnus comme réfugiés avant de venir au Canada. Les réfugiés pris en charge par le gouvernement (RPG) qui n'ont aucun revenu peuvent recevoir une aide financière du gouvernement fédéral dans le cadre du Programme d'aide à la réinstallation (ou son équivalent du Québec) pour une durée maximale d'un an. Ce sont les mêmes montants que les taux d’aide sociale provinciale. Comme ils n’ont pas de biens, ils peuvent également recevoir une subvention à la réinstallation pour acheter les articles ménagers nécessaires aux besoins de base dans la maison. La plupart des RPG doivent rembourser le coût de leurs voyages et de leurs chèques de santé. Cela peut atteindre 10 000 dollars, ce qui représente un lourd fardeau pour une famille qui tente de s’intégrer dans un nouveau pays. Les réfugiés parrainés par le secteur privé sont aidés par de petits groupes de Canadiens qui les soutiennent financièrement et socialement pendant un an. Ils ne reçoivent aucune aide sociale.
[i] http://www.cbc.ca/news/politics/do-government-assisted-refugees-receive-more-money-for-food-than-%20canadians-on-welfare-1.3230503
[ii] http://www.cbc.ca/news/canada/montreal/asylum-seekers-support-housing-1.4252114
[iii] ‘Rapport Statistique sur la clientèle des programmes d’assistance sociale’, Janvier 2018, page 6.
www.mtess.gouv.qc.ca/publications/pdf/MTESS_stats-AS_2018-01.pdf
[iv] ‘’Social Assistance Receipt Among Refugee Claimants in Canada’’. Stats Canada.
Yuqian Lu, Marc Frenette and Grant Schellenberg, April 2015.
Les faits : La désinformation à ce sujet circule depuis un certain temps et a créé une fausse impression selon laquelle les réfugiés vivent la « grande vie » au Canada. En réalité, les réfugiés et les demandeurs d'asile ne reçoivent pas plus que les Canadiens et les résidents permanents.[i] Les demandeurs d'asile demandent l'asile dans un port d'entrée ou à l'intérieur des terres. Dès qu'ils sont acceptés dans le processus de demande d'asile, ils peuvent demander un permis de travail. S'ils n'ont aucun moyen de soutien, ils peuvent demander l'aide de la province en attendant le permis de travail. Un seul demandeur du statut de réfugié capable de travailler recevrait un montant mensuel de : 628 $ au Québec , 610 $ en Colombie-Britannique et 750 $ au Manitoba, ce qui équivaut à ce que reçoivent les citoyens de ces provinces.[ii] Des montants supplémentaires peuvent être accordés aux personnes temporairement incapables de travailler (une petite minorité). En janvier 2018, au Québec, seulement 3,6% des personnes bénéficiant d'une « aide spéciale de dernier recours » étaient des demandeurs d'asile.[iii] Les statistiques du gouvernement du Québec montrent qu'après 11 mois, le nombre de demandeurs d'asile bénéficiant de l'aide sociale diminue considérablement. Et une étude sur les prestations d'aide sociale payées au Canada de 1999 à 2011 a montré que seulement 2% à 4% des prestations ont été versées aux demandeurs d'asile selon l'année.[iv]
Il existe plusieurs catégories de réfugiés parrainés ; ce sont les gens qui sont déjà reconnus comme réfugiés avant de venir au Canada. Les réfugiés pris en charge par le gouvernement (RPG) qui n'ont aucun revenu peuvent recevoir une aide financière du gouvernement fédéral dans le cadre du Programme d'aide à la réinstallation (ou son équivalent du Québec) pour une durée maximale d'un an. Ce sont les mêmes montants que les taux d’aide sociale provinciale. Comme ils n’ont pas de biens, ils peuvent également recevoir une subvention à la réinstallation pour acheter les articles ménagers nécessaires aux besoins de base dans la maison. La plupart des RPG doivent rembourser le coût de leurs voyages et de leurs chèques de santé. Cela peut atteindre 10 000 dollars, ce qui représente un lourd fardeau pour une famille qui tente de s’intégrer dans un nouveau pays. Les réfugiés parrainés par le secteur privé sont aidés par de petits groupes de Canadiens qui les soutiennent financièrement et socialement pendant un an. Ils ne reçoivent aucune aide sociale.
[i] http://www.cbc.ca/news/politics/do-government-assisted-refugees-receive-more-money-for-food-than-%20canadians-on-welfare-1.3230503
[ii] http://www.cbc.ca/news/canada/montreal/asylum-seekers-support-housing-1.4252114
[iii] ‘Rapport Statistique sur la clientèle des programmes d’assistance sociale’, Janvier 2018, page 6.
www.mtess.gouv.qc.ca/publications/pdf/MTESS_stats-AS_2018-01.pdf
[iv] ‘’Social Assistance Receipt Among Refugee Claimants in Canada’’. Stats Canada.
Yuqian Lu, Marc Frenette and Grant Schellenberg, April 2015.