Réfugiés : mythes et faits #7
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Mythe #7 : Les réfugiés reçoivent de meilleurs soins de santé que les autres Canadiens.
Les faits : Les réfugiés ne reçoivent pas un type particulier de soins de santé «VIP». Dans le cadre du Programme fédéral de santé intérimaire (PFSI), créé en 1957, les demandeurs d'asile et les réfugiés réinstallés ont droit à des soins de santé semblables à ceux des assistés sociaux, mais ils sont payés par le gouvernement fédéral plutôt que par les provinces.[i] La couverture par le PFSI des services médicaux et hospitaliers est identique à celle fournie par les régimes provinciaux d'assurance maladie (par exemple, la RAMQ). De plus, le PFSI fournit une couverture de médicaments ainsi qu'une couverture limitée de certains autres services (par exemple, des lunettes). Cette couverture est comparable à celle de nombreux Canadiens à faible revenu.
Dans la pratique, cependant, les demandeurs d'asile ont beaucoup de difficultés à accéder aux services de santé. De nombreux médecins, pharmaciens et autres fournisseurs de soins de santé refusent de fournir des soins ou demandent un paiement pour des services qui sont censés être couverts par le PFSI. Cela est dû en grande partie à la confusion au sujet du PFSI et au fait que relativement peu de fournisseurs de soins de santé choisissent de s’inscrire dans le système du PFSI. [ii] Cela signifie que de nombreux réfugiés souffrant de graves problèmes physiques et psychologiques risquent de ne pas recevoir l'aide dont ils ont besoin. De plus, les coûts des soins de santé pour les réfugiés sont de loin inférieurs au coût moyen pour les Canadiens, surtout parce que les demandeurs du statut de réfugié sont généralement assez jeunes (moins de 50 ans). Certaines sources estiment que cela ne représente que 10% des coûts de santé des citoyens.
[i] https://www.canada.ca/fr/immigration-refugies-citoyennete/services/refugies/aide-partir-canada/soins-sante.html
[ii] ’Interim Federal Health Program for Refugees: Looking Back and Moving Forward’’. University of Ottawa Journal of Medicine, Hamid Abdihalim, Vol. 6 No. 2 (2016)
Les faits : Les réfugiés ne reçoivent pas un type particulier de soins de santé «VIP». Dans le cadre du Programme fédéral de santé intérimaire (PFSI), créé en 1957, les demandeurs d'asile et les réfugiés réinstallés ont droit à des soins de santé semblables à ceux des assistés sociaux, mais ils sont payés par le gouvernement fédéral plutôt que par les provinces.[i] La couverture par le PFSI des services médicaux et hospitaliers est identique à celle fournie par les régimes provinciaux d'assurance maladie (par exemple, la RAMQ). De plus, le PFSI fournit une couverture de médicaments ainsi qu'une couverture limitée de certains autres services (par exemple, des lunettes). Cette couverture est comparable à celle de nombreux Canadiens à faible revenu.
Dans la pratique, cependant, les demandeurs d'asile ont beaucoup de difficultés à accéder aux services de santé. De nombreux médecins, pharmaciens et autres fournisseurs de soins de santé refusent de fournir des soins ou demandent un paiement pour des services qui sont censés être couverts par le PFSI. Cela est dû en grande partie à la confusion au sujet du PFSI et au fait que relativement peu de fournisseurs de soins de santé choisissent de s’inscrire dans le système du PFSI. [ii] Cela signifie que de nombreux réfugiés souffrant de graves problèmes physiques et psychologiques risquent de ne pas recevoir l'aide dont ils ont besoin. De plus, les coûts des soins de santé pour les réfugiés sont de loin inférieurs au coût moyen pour les Canadiens, surtout parce que les demandeurs du statut de réfugié sont généralement assez jeunes (moins de 50 ans). Certaines sources estiment que cela ne représente que 10% des coûts de santé des citoyens.
[i] https://www.canada.ca/fr/immigration-refugies-citoyennete/services/refugies/aide-partir-canada/soins-sante.html
[ii] ’Interim Federal Health Program for Refugees: Looking Back and Moving Forward’’. University of Ottawa Journal of Medicine, Hamid Abdihalim, Vol. 6 No. 2 (2016)