Réfugiés : mythes et faits #9
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Mythe #9 : Les réfugiés prennent des emplois au Canada.
Les faits : Il n'est pas surprenant que le taux de chômage parmi les réfugiés soit considérablement plus haut que celui des travailleurs nés au Canada, surtout au cours des premières années suivant l'arrivée. Ceci est le cas entre autres raisons parce qu'ils ont fui leur pays en catastrophe et n'ont donc pas pu planifier leur futur emploi ou même prendre avec eux leurs diplômes et une preuve d'expérience de travail. De plus, leurs formations et leurs diplômes ne sont reconnus au Canada que dans 15% des cas. [i] Ainsi, par exemple, un ingénieur syrien ou érythréen n'est pas susceptible de prendre un emploi auprès d'un ingénieur canadien. En raison de ces circonstances de nombreux réfugiés ont des emplois mal payés et de mauvaises conditions de travail. Ce sont des emplois que de nombreux Canadiens refusent : emplois dans le secteur des services de ‘industrie, travail agricole, travail d'abattoir, conduite de taxi, etc.
[i] “L’intégration linguistique et professionnelle des immigrants non francophones à Montréal”, Conseil supérieur de la langue française, Septembre 2011 http://www.cslf.gouv.qc.ca/publications/pubf315/f315.pdf
‘’Recognition of the Foreign Qualifications of Immigrants.’’ Library of Parliament Background Paper. Sandra Elgersma, revised 2012. https://lop.parl.ca/Content/LOP/ResearchPublications/2004-29-e.pdf
Les faits : Il n'est pas surprenant que le taux de chômage parmi les réfugiés soit considérablement plus haut que celui des travailleurs nés au Canada, surtout au cours des premières années suivant l'arrivée. Ceci est le cas entre autres raisons parce qu'ils ont fui leur pays en catastrophe et n'ont donc pas pu planifier leur futur emploi ou même prendre avec eux leurs diplômes et une preuve d'expérience de travail. De plus, leurs formations et leurs diplômes ne sont reconnus au Canada que dans 15% des cas. [i] Ainsi, par exemple, un ingénieur syrien ou érythréen n'est pas susceptible de prendre un emploi auprès d'un ingénieur canadien. En raison de ces circonstances de nombreux réfugiés ont des emplois mal payés et de mauvaises conditions de travail. Ce sont des emplois que de nombreux Canadiens refusent : emplois dans le secteur des services de ‘industrie, travail agricole, travail d'abattoir, conduite de taxi, etc.
[i] “L’intégration linguistique et professionnelle des immigrants non francophones à Montréal”, Conseil supérieur de la langue française, Septembre 2011 http://www.cslf.gouv.qc.ca/publications/pubf315/f315.pdf
‘’Recognition of the Foreign Qualifications of Immigrants.’’ Library of Parliament Background Paper. Sandra Elgersma, revised 2012. https://lop.parl.ca/Content/LOP/ResearchPublications/2004-29-e.pdf